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mardi, 25 novembre 2008

Journée catastrophe... mais tout est bien qui finit bien

Lundi...

D'habitude, je commence mon travail à 10h.

cat_a_atos.jpgMais cette fois-ci, j'étais convoquée à un stage. A 8h, à la Pointe-des-Nègres (à l'IUFM* de Fort-de-France). J'étais plutôt contente, ce stage, je l'avais demandé, en m'inscrivant au PAF**. Il s'intitule "Enseigner le français dans les RAR***". Passons pour l'instant sur ce détail que notre minispace est en ce moment au garage parce que la pièce qui tient le moteur (le berceau) s'est décrochée à notre retour de la plage et que je conduis une voiture prêtée par un copain bien sympa, mais qui me semble bien dure de l'embrayage. Bref, après quelques traditionnels embouteillages matinaux, j'arrive à l'IUFM, mon ordre de mission à la main, et me renseigne sur la salle où se tient le stage.

Or, personne n'est au courant, ni l'accueil, ni le secrétariat, ni le directeur, ni même pour l'instant le Rectorat d'où émane la convocation. Je suis avec une autre collègue tout aussi interloquée que moi, et au bout de deux heures d'investigations (quand même !), il s'avère qu'il y a bien une formation, mais qu'elle a commencé il y a une heure et demie à un tout autre endroit (au collège Godissart, sur les hauteurs de Fort-de-France)... Moi qui déteste arriver en retard, je suis enchantée.RTEmagicC_bonnet_d_ane_05_jpg.jpg

Renseignements pris, je me lance sur la route pour aterrir devant un autre collège, la personne m'a donné des indications très pertinentes, mais a confondu les deux établissements, je me fais expliquer la bonne route cette fois, et arrive comme une cancresse une fois les débats bien entamés sous le regard d'une quarantaine d'enseignants assidus et ponctuels.  

A la pause déjeuner, je voudrais bien faire connaissance avec quelques petits camarades, mais chacun s'enfuit de son côté comme un voleur. Tant pis, j'irai me manger un sandwich en solitaire. Ah bien non, ce serait trop simple ; tout soudain, en sortie de rocade (genre à l'endroit le plus encombré de la Martinique à midi), mon embrayage lâche, plus moyen de passer la moindre vitesse, je m'arrête comme ça. Des gars me poussent gentiment sur le côté, je ne vais pas me repaître de mon sandwich tout de suite. "Au secours Cyrille, allô propriétaire de la 206 HDI, bonjour Monsieur le dépanneur, me revoilà Monsieur le Garagiste, ah bon il suffisait de relever la pédale d'embrayage comme ça, bon bien je repars en formation alors, on fera la réparation plus tard." Bref, je me pointe à nouveau avec deux heures de retard à ce fichu stage. Je n'avais rien contre le fait de me faire connaître des inspecteurs à cette occasion, mais je n'avais pas vraiment envisagé cette stratégie-là...

Ensuite j'ai enchaîné avec mon cours à la fac, qui m'a tellement inspirée que j'en suis repartie à la pause.

Entre temps, Cyrille m'annonce qu'il a sans doute une côte cassée (merci le rugby), et qu'il part le lendemain à 6h prendre un avion pour la Guadeloupe et qu'il n'en rentrera que mercredi.

Heureusement, en rentrant à la maison, je retrouve mes deux chéris lavés, coiffés, prêts à coucher, mon linge repassé et une maison propre comme un sou neuf. Merci Véronique !!!

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* Pour les non-initiés, Institut de Formation des Maîtres (successeur des anciennes Ecoles Normales), ou Incroyable Usine à Fabriquer des Maîtresses.

** Plan Annuel de Formation.

*** Je sais, ça commence à devenir ridicule, mais c'est comme ça, on sigle tout et on jargonne : RAR = Réseau Ambition Réussite (ça sonne mieux que la très mal connotée ZEP, et c'est un ensemble d'établissements qui fonctionnent ensemble : les écoles reliées à un collège, lui-même parfois relié à un lycée ; tout ce monde-là est en difficulté, et se serre les coudes pour trouver des idées qui amélioreront la situation). Il va sans dire que je travaille dans un RAR, et que j'attends de ce stage de bonnes idées pour moins ramer avec les élèves.

jeudi, 20 novembre 2008

Mélomane

 

Images sans paroles et sans musique... A 11h chez les Sangliers, nous écoutons Carrefour de Lodéon, émission de musique classique sur France Inter, la seule que l'on puisse capter au Lamentin. Les enfants apprécient beaucoup, et Constance se voit déjà en chef d'orchestre.

Pour ceux qui ne sont pas habitués, pour mettre en route le petit film, il faut cliquer sur la flèche "play", en bas à gauche de l'image.

Et en bonus, le Marcassoï en répétition !!!

 

00:43 Publié dans Marcassins | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : constance

vendredi, 14 novembre 2008

Le lundi après-midi

Le lundi, j'ai deux heures de cours de français le matin, avec ma chère 3°C...

Pendant que je tente de tenir et d'instruire mes loulous, les enfants restent à la maison sous l'oeil vigilant de notre nounou Beverley, actuellement remplacée par sa cousine Véronique, et apprennent leurs premiers rudiments d'anglais (de Sainte-Lucie). Benoît montre qu'il en profite un peu, déclamant de temps à autre "Dad is at the office", "Yes my love", "Good boy"... et c'est à peu près tout pour l'instant.

Mais l'événement du lundi, c'est que je me rends à Schoelcher pour suivre mes cours de Français Langue Etrangère, et que du coup, à 16h, le sanglier  Cyrille rentre au chaudron à la maison et s'occupe des enfants, à la grande joie de tout un chacun. A la pause de 18h30, au lieu de fumer une clope, je téléphone pour dire bonsoir à Benoît, et quand je rentre, tout le monde est nourri, changé, douché, couché et endormi.

Comme Cyrille doit travailler un peu quand même, il s'installe à l'ordinateur, et surveille du coin de l'oeil les jeux des loupiots.

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 Benoît (ravi) ensevelit sa soeur (moyennement enthousiaste) sous tout ce qu'il peut trouver comme jeu, coussin, ou tapis.

 

 

 

 

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Il la rhabille ou la recoiffe, lui raconte une histoire, lui montre comment jouer. C'est mignon de les voir ensemble - il n'y a pas si longtemps, ça se présentait plutôt comme ceci :

  1. Seconde 0 Benoît réclame à cor et à cris de rentrer dans le parc de Constance.
  2. Seconde 1 Constance le regarde en se trémoussant et se demande pourquoi nous ne le laissons pas rentrer.
  3. Seconde 600, les parents n'en peuvent plus. Benoît promet de ne pas taper Constance et nous le mettons dans le parc.
  4. Seconde 610, les enfants s'amusent comme des fous "Il est fort ce Benoît, il sait tout faire".
  5. Seconde 660, Constance pleure et hurle à la mort.
  6. Seconde 665, Benoît est sorti du parc et jeté au cabinet.
  7. Seconde 670, Benoît et Constance, chacun dans son coin, hurlent à la mort.

   Ce n'est pas Constance qui se plaindrait de cette évolution. 

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