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mardi, 25 janvier 2011

Déjà un départ...

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Petit hommage en images

R.I.P. très cher Bernard

jeudi, 26 février 2009

Larmes et espérance

Cher petit cousin, qui as si tôt rejoint le bonheur du Ciel, veille sur nous tous et console tes parents.

dimanche, 22 février 2009

Lettre (par G.)

Je vous livre des extraits de cette lettre - qui n'est ni de lui ni de moi, mais de notre soeur - qui m'a beaucoup touchée et qui rejoint ma méditation sur le départ de notre Raymond.

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Chers tous

 

 

Le 30 janvier, je terminais ma dernière lettre.

Aujourd’hui, G. laisse un peu voguer son imagination et se permet d’écrire à ma place, en espérant que vous ne trouverez pas cette démarche irrévérencieuse ou malvenue.

 

Depuis le 11 février, je suis entré dans l’Eternité. Le temps ne se compte plus vraiment ici, mais je sais que pour vous tous, presque 15 jours, c’est déjà long. J’aurais tant et tant à vous dire ! Je vous disais dans ma dernière lettre « ce qui est sûr, c’est qu’on aura des sujets de conversation animés pour la famille Guérin et annexes, même si déjà, on n’en manque pas ! ». Je ne croyais pas si bien dire !

 Maintenant, je tiens à préciser que je ne suis plus le petit dernier ; je suis le premier ; ça vous a tous surpris, moi aussi ! Je n’ai pas le droit de vous dire où je suis, cela fait partie des secrets de ceux qui ont rejoint l’Eternité ; mais de cet endroit, j’entends vos mots, vos soupirs, vos prières, je me réjouis de tout ce que vous offrez pour moi ; il n’y a plus de secret de vous à moi ; j’en garde vis-à-vis de vous, mais c’est ma position de premier né qui veut cela.

La moindre petite pensée ou action que vous offrez me procure du bien et me permet d’être plus uni à vous. C’est particulièrement vrai lorsque vous êtes à la messe et que vous communiez. A ces moments d’intimité entre Dieu et vous, je participe ; mon âme est très proche de la vôtre, même si je trouve vos prières bien imparfaites et distraites… c’est votre condition d’êtres de chair qui vous empêche d’être aussi spirituels que moi.

Bien sûr, parfois je vous sais tristes, j’en vois qui pleurent, qui sont très émus à mon souvenir ; c’est bien normal ; sur terre, moi aussi je réagissais comme vous ; l’évocation de mon grand saut vers l’Eternel vous peine ;  mais au fond de vous, vous savez bien que c’était mon heure, que ce 11 février, Notre Dame de Lourdes m’a donné le plus grand des rendez –vous et vous a ainsi laissé entendre que j’étais prêt. Quel cadre de rendez-vous : imaginez vous cette neige immaculée, sans trace, sur laquelle je marchais le cœur plein d’entrain, pour un déjeuner sur un sommet avec mes six camarades : et puis, voilà, en un rien de temps, me voilà invité au festin éternel, au plus haut de la plus belle des montagnes ! Pour une surprise, c’en est une de qualité !

[...]

Papa et Maman, vous qui m’avez permis de consacrer ma vie à Dieu, merci pour ces 23 années d’éducation et d’amour ; vous m’avez fait le plus beau des cadeaux après la vie : me permettre d’entendre et de  répondre à l’appel de Dieu. Vous auriez tant aimé être père et mère de prêtre ! Clerc, c’est déjà pas si mal ;  et puis, vous ne savez pas ce que Dieu m’a réservé. Vous ne serez pas déçus ! Ste Thérèse de L’Enfant Jésus est bien patronne des Missions sans avoir voyagé, alors vous pouvez imaginer que Dieu est plein de ressources pour mon cas.  Cela vous blesse sans doute que je sois déjà parti, mais vous avez l’immense satisfaction d’avoir rempli totalement votre mission vis-à-vis de moi : je vous ai été confié ; vous m’avez rendu à mon Créateur. Il reste encore les quatre autres… bon courage !

[...]

A vous tous, je répète mon dernier message manuscrit :

« Je continue à bien prier pour vous tous, et je sais que vous aussi vous ne m’oubliez pas. Soyez des saints ! ».

 Je sais et vous savez tous que l’un après l’autre, vous allez prendre ma suite ; je vous souhaite que ce soit dans d’aussi belles conditions que moi.

Comme moi, vous savez que la seule chose qui compte vraiment, c’est que nous soyons tous un jour à nouveau réunis pour toujours, pour un bonheur dont vous n’avez même pas idée, mais qui vaut tant la peine de supporter quelques difficultés ; de mon côté, je fais tout pour que vous y arriviez, mais il faut y  mettre du vôtre. Si vous saviez comme je travaille pour vous tous !

 

 

Le dernier né, et premier arrivé de la famille.

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