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jeudi, 10 juin 2010

Eleven Nine

sanglier fumant.jpg Après dix-neuf mois d'arrêt (grèves antillaises+congé maternité+congé parental d'un an), je vais devoir reprendre mon cartable et le chemin de l'école (enfin, du collège ou du lycée)... On ne peut pas dire que ça m'enchante, ni que le travail me manque (personnellement, je trouve que j'ai déjà un boulot à plein temps avec un mari, une maison et trois enfants entre quatre et un an(s)) mais c'est la vie, tu travailleras à la sueur de ton front, parité hommes-femmes oblige, faut s'y remettre.

 

Bien.

 

J'ai d'abord demandé une mutation, quand même. C'est que mon poste en Martinique, il a beau être au soleil, il se trouve un peu loin. J'ai donc demandé en décembre 2009 à être acceptée dans l'académie de Besançon (ça s'appelle la phase inter-académique). Ca tombe bien, en mars 2010, le Rectorat de Besançon m'a dit oui.

 

Bien.

 

Ensuite vient la phase intra-académique, où l'on émet des voeux. C'est assez complexe, on a des points si on est marié et qu'on demande des postes près du mari sans faire la difficile (il ne faut exclure ni collège, ni APV (= Affectations Prioritaires à Valoriser = je ne vous fais pas de dessin)) ou si on a des enfants et qu'on demande des postes près des enfants sans faire la difficile non plus, ou si on vient de faire cinq ans en APV (héhéhé c'est mon cas, autant vous dire combien j'ai envie de rempiler) etc.etc. J'ai demandé entre autres des lycées à Besançon, tous les postes à Besançon, tous les postes dans le Doubs, les lycées de Belfort, de Vesoul, de Dole. Il fallait établir une hiérarchie entre demander du lycée à tout prix (après dix ans de collège, passez-moi l'expression, j'en ai un peu ras les chaussettes) ou ne pas trop faire de kilomètres quotidiens. 

Bref, c'est une sorte de casse-tête, mais je vous passe les détails, puisque le Rectorat m'a appelé il y a peu pour me faire part de son"projet d'affectation" (faut pas trop se mouiller non plus au cas où un râleur aurait gain de cause, il faudrait déplacer des collègues et changer pas mal de "projets"...) : TITULAIRE DE ZONE DE REMPLACEMENT BESANCON-GRAY.

Traduction :

  • Si ça marche selon le Projet, j'aurai un poste (je serai titulaire) dans un établissement de rattachement  : je n'y travaillerai pas, normalement, mais le chef d'établissement me transmettra les ordres de mission du Rectorat, me notera administrativement etc.
  • J'aurai un poste à géométrie variable :

a. on peut me confier un remplacement pour l'année scolaire. Avantages : un emploi du temps fixe, un seul établissement à découvrir, à la fin de l'année Ciao tout le monde. Inconvénient  : si c'est loin et si ça ne me plaît pas, eh bien, j'y suis pour l'année quand même, mais c'est le lot de tout le monde, non ?

b. on peut m'appeler pour des remplacements successifs de durée variable (minimum quinze jours a priori). Avantages : on prend de la bouteille rapidement et on est payé même entre deux remplacements effectifs. Inconvénients : changement d'établissement, d'emploi du temps, de niveau...

  • Pour situer géographiquement La Zone, voici une carte (Ma Zone est celle où se trouve Besançon)... C'est un peu grand !

    Zone_de_remplacement_2010.pdf

 

 

 

Je ne suis pas mécontente (je l'ai demandé en voeu n°6, de toute façon), j'attends de faire l'expérience de la chose. Ce n'est pas en soi un type de poste envié, mais je pense que voir du pays sans aller trop loin me conviendra.

sanglier carnute.gif

 

 

Et pourquoi le titre 11.9 pour ce billet ?

Tout simplement : mon congé prend fin le 11 septembre au matin.

Si ce n'est pas encourageant, ça ????

 

 

 

mercredi, 02 juin 2010

4 ans du Marcassin avec les copains

Oui, pardonnez-moi, cela fait plus d'une éternité que je délaisse ces pages...

Mais là, je suis drôlement fière de moi, alors je viens le crier sur les toits !!!

J'ai organisé un goûter d'anniversaire pour les 4 ans du Marcassin ! Oui, moi.

Et ça n'a pas terminé en chaos ou en catastrophe ! Pourtant, j'avais eu quelques mises en garde du genre "Ouhla ! Toi, tu n'as jamais fait d'anniversaire d'enfants, je me trompe ?" ou "Tu as pris quelqu'un pour t'aider, quand même ?" De quoi vous faire attraper un ou deux cheveux blancs, quand même, les copines.

On a lancé les invitations il y a quinze jours : trois garçons, quatre filles de la classe du Marcassin. Avec Marcassine et Marcassinette, ça faisait 10 enfants, de 15h30 à 18h.

Le matin, nous avons fait les gâteaux, le marcassin et moi. Les gâteaux, oui : un au chocolat et un au citron, pour faire une tête de lion (et pour avoir de quoi faire l'anniversaire en famille le lendemain).

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Ensuite, nous avons gonflé des tas de ballons pour donner à l'isba un air de fête. A midi et demi, les trois petiots étaient à la sieste, et je me suis mise à dresser la table. Sauf que le Marcassin, un peu à bloc, s'est relevé au bout d'un quart d'heure, disant qu'il ne voulait quand même pas être endormi à l'arrivée des premiers invités. J'ai eu beau lui expliquer qu'il avait trois heures devant lui, et qu'il dormait rarement plus de deux heures, il craignait de dormir "cinq heures" et de tout rater. Bref, pour le faire patienter et faire mes affaires en paix je l'ai installé devant Bambi.
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A quinze heures, la table était dressée, les filles s'éveillaient de la sieste et mes jeux étaient prêts... d'intérieur comme d'extérieur, car le temps n'avait toujours pas décidé s'il était au soleil ou à la pluie et changeait de visage toutes les vingt minutes (de quoi me rendre tout à fait sereine).
A l'arrivée de ses invités, Benoît leur faisait visiter la maison et leur expliquait les limites du jardin (qui n'est pas clos), puis chaque enfqnt tirait une carte ; au verso, un dessin de lieu et au recto, un objet à trouver (un ballon dans l'herbe, une noix sur l'escalier du jardin, un escargot sous l'arbre tordu...) . Ca permettait d'éviter de trop tourner en rond en attendant tout le monde.  Une fois qu'ils ont tous trouvé, chacun a eu droit à un prix (une boîte de bulles de savon) et ils s'en sont donné à coeur joie sur la terrasse !
Puis est arrivée la cérémonie du gâteau, des cadeaux. Tous ont voulu re-souffler la bougie à tour de rôle, même Marcassinette ! Le "champagne" (on n'a pas oublié les traditions antillaises) les mini-sucettes et les smartizes ont eu beaucoup de succès. "Madame, tu peux m'ouvrir ma sucette ?", "Madame, je veux encore du schampoing siteplé ?, "Madame zé pu de smatizes"... Bref, ils se sont régalés et goinfrés, Marcassinettes en avait jusqu'aux cheveux.
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Ils ont joué avec le toboggan offert par les cousins du Sanglier, avec les boules de pétanque offertes pour l'occasion par une Maman inspirée, avec des tas de ballons de baudruche qu'il fallait rassembler sous le toboggan (à cause des coups de vents ce n'était pas facile, même qu'à un moment tous les ballons et tous les gamins se sont retrouvés dans le jardin du voisin qui a dû moyennement apprécier)...
Vers la fin, ils ont colorié un dessin avec leur prénom, on a fait un sac pour chacun, avec son dessin, ses bulles, sa serviette de table et ses provisions de smartizes, et au moment où je leur proposais de leur lire une histoire, les premières mamans sont arrivées, et en une demi-heure, il n'y avait plus personne.
Le vide soudain a donné un petit coup de blues à notre bonhomme, mais ensuite il a pu découvrir vraiment les cadeaux dont il a été couvert (un livre sur les chevaliers (qu'il ne quitte pas), un livre de silhouettes d'animaux qui bougent (très chouette), une panoplie de pirate, des cartes de pirate, de la pâte à modeler, des autocollants d'animaux, une petite voiture en bois...)
Les trois petits étaient tout contents et ont avalé leur biberon du soir en 4 secs.
Tout le monde était au lit à 19 h ! La maison et le jardin rangés, moi même pas en mille morceaux, aucun enfant perdu ou cassé. Youpi !
Drôlement fière de moi, je vous dis, et prête à recommencer.