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mardi, 30 novembre 2010

Au lycée, papillon !

Quand j'ai fait ma rentrée en septembre, j'ai trouvé bien des différences entre mon ancien poste et mon nouveau.

D'abord, je suis passée d'un collège à un lycée,

de 400 à 1200 élèves,

de 30 à 130 collègues...

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De préfabriqués ressemblant à des cabanes de plage...

... à une création architecturale futuriste

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De collégiens en uniforme...

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...à des lycéens fashion victims

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... Des coiffures afro

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... aux franges émo (tu vois juste le nez et la bouche de ton élève)

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Tout est informatisé, il y a un ordinateur dans chaque salle de cours, des dizaines d'ordinateurs en accès libre pour les lycéens dans les couloirs (euh, évidemment un mois après la rentrée, ils ont tous été dégradés, et une petite  vingtaine a été remise en service après les vacances de Toussaint), des ordinateurs en salle des professeurs, bref partout. L'ordinateur fait l'appel, garde la trace de ce qu'on a fait en cours, contient le carnet de notes de tous les élèves, leur agenda, leur emploi du temps, leur photo. On communique avec les collègues, avec l'administration, avec les élèves, en direct... C'est le XXI° siècle, quoi.

J'ai trois classes de seconde générale en "accompagnement personnalisé" (lisez "méthodologie, soutien, révisions"), deux classes de première "Sciences et Techniques de Gestion" en soutien, et deux heures de cours à domicile chez une élève de seconde qui a quitté le circuit scolaire normal depuis la quatrième pour des raisons de santé. C'est assez varié, et ça se passe bien, en dehors des périodes de grèves.

Les grèves m'ont valu plusieurs tachycardies... Entrées bloquées, sorties bloquées, irruption de jeunes casseurs... J'ai fait la brave qui n'a peur de rien devant les élèves qui du coup ont gardé leur calme, mais il y a eu de la bagarre et des dégradations pendant mes cours à deux pas de la salle... Ca me permettra de raconter mes guerres à mes petits-enfants, mais sur le coup, c'est stressant à vivre.

Date limite de consommation : 15 janvier 2011.

Début du congé de maternité, youpie !

Après cela, finis conseils, réunion, jurys de soutenance de stage, recherche de salle, comptage des lycéens présents ou absents, guerre au travail non fait, guerre au bavardage... Que ma (nouvelle) maison et mes enfants !!!

samedi, 27 novembre 2010

La famille selon le Marcassin

famille dessin Benoît 001.jpg

 

Voici notre famille, vue par le Marcassin (le dessin date de la Toussaint).

Vous remarquerez la précision scientifique pour le nombre de doigts et d'orteils de chacun (il s'applique à bien compter cinq chaque fois).

Vous reconnaîtrez, de droite à gauche : Papa Sanglier, Marcassinette (sans pieds), Marcassine (sans mains), et très grand, Monsieur Marcassin en personne (gigantesque, mais microcéphale). Tout autour,

la Maison.

Et moi ?

J'ai droit à un portrait solo. Je suis un peu Madame Patate, je dois l'avouer.

Mais j'ai un bel encadrement.

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vendredi, 26 novembre 2010

Première neige, win or loose

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Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...Photo 292.jpg

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... le Sanglier va faire installer des pneus neige sur sa belle voiture de fonction...

Et quelques heures plus tard, tout est métamorphosé. Quel flair !!!

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C'est magnifique, dans l'ensemble comme dans les plus petits détails.

 

...En revanche, moi et mon char, on n'est pas plus équipé que cela, et ce matin, en allant au lycée, mes aïeux, j'ai failli me retrouver dans le décor bien trois fois.

Un. Premier virage en dérapage contrôlé.

Deux. Arrivée sur la rocade en mode crabe à luge (heureusement que les Franc-Comtois ont l'habitude de la neige, et se sont respectueusement écartés devant mon arrivée si peu académique)

Trois. Quelques centaines de mètres avant le domicile de mon élève particulière, mon char a décidé de faire la grève; tout fumant et pétaradant, il n'a plus voulu avancer d'un pouce. Je me suis garée tant bien que mal à moitié au bord de la route en pleine pente, et j'ai appelé mon Sanglier de secours (qui ne travaille qu'à quelque trente kilomètres d'ici). Lequel m'a prodigué tous ses encouragements puisqu'il ne pouvait venir m'aider. Alors, j'ai invoqué le bon Dieu et mon Ange gardien, et j'ai bien fait parce que la Titine qui m'avait fait tout un numéro l'instant d'avant a bien voulu reprendre le travail, et j'ai enfin retrouvé ma petite élève. Elle m'avait fait un petit café et des macarons. Ca vous remet de toutes vos émotions en un clin d'oeil, je ne vous dis que ça.