Métropole, nous voilà !

Ca y est, c'est fait !

La maison en cartons, les cartons en conteneur, le conteneur sur l'Atlantique.

La maison vide et propre, les clés sous l'évier.

La voiture vendue.

Les adieux chaleureux, tous les copains ou presque gentiment venus nous accompagner à l'aéroport. Quelques larmes...

C'est presque un exil pour moi, pour les enfants aussi, qui sont nés sur cette île.

On ne quitte pas ce qui pendant plus de quatre ans a fait sa vie sans pincement au coeur.

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Le voyage en avion s'est bien déroulé et la caravane - quinze bagages en soute, soit environ 140 kilos - a réussi à passer, défiant tous les froncements de sourcils et raclements de gorge... En courant, on a attrapé de justesse notre correspondance à Orly ; les bagages eux, sont resté n rade et c'est ce qui pouvait nous arriver de mieux, car ça n'entrait pas, mais pas du tout dans la modus des parents !!! On nous a tous livré le lendemain, avec des excuses et des courbettes, en nous offrant deux trousses de toilette garnies ; on aurait pu en demander cinq ou dix, tant ils voulaient qu'on ne se fâche pas contre eux (alors que les fautifs n'étaient autre que nous, avec notre déménagement et notre correspondance trop juste). Vive Air France.

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Il faisait presque doux à l'arrivée (sous les manteaux et les doudounes), quelle joie d'embrasser Padou et Mamette !