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jeudi, 16 septembre 2010

La rentrée

Elle a eu lieu en plusieurs temps, c'est peu de le dire.

D'abord pour le Sanglier, qui a repris les études et les affaires en juillet, avec un rythme d'été, et qui a recommencé son rythme "normal" fin août : lever 6h15, retour à la maison 21h, quand retour il y a car Monsieur se déplace beaucoup. Toujours passionné, à la limite du surmenage, mais sachant gérer le temps et les crises à sa manière de sanglier patient.

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Ensuite pour Marcassinette, qui, depuis la fin août, fréquente quotidiennement et à plein temps la crèche de la Petite Enfance, heureuse comme tout. Elle est encore dans le groupe des petits (moins de deux ans), mais se glisse souvent dans le groupe des "grands" pour tester de nouvelles activités, goûter une deuxième fois, retrouver des connaissances de l'an dernier...

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Le marcassin a fait un stage en école de musique la dernière semaine d'août. Une heure par jour pendant une semaine, pour découvrir en petit groupe le piano, le violon, le violoncelle, la flûte et le djembé. Le professeur et les activité lui ont plu, et après avoir hésité à commencer directement l'étude du violoncelle, il s'est décidé pour une année complète de découverte des cinq instruments (six semaines par instrument).

Puis est arrivé le jour de la Rentrée, la vraie. Avec des locaux tout nouveaux, et tout neufs, accolés au lycée Saint Paul. Marcassin était tout guilleret, s'est présenté à sa maîtresse sans m'attendre et a commencé à jouer avec ses camarades directement. Autant dire que je n'ai pas eu besoinde m'attarder, ni de me faire de souci. Il est dans le groupe des moyens-grands, n'aime toujours pas manger à la cantine, mais semble content de ses journées.

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Les nouveaux locaux de l'école Sainte Colette (côté cour, ça fait plus école maternelle quand même, mais je n'ai pas de photo)

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Quant à Marcassine, deux jours avant la rentrée, elle n'était toujours pas autonome pour aller aux toilettes... J'avais donc prévu de la garder à la maison jusqu'à ma rentrée à moi, me disant qu'en dix jours, elle aurait fait du chemin et serait donc prête. Je l'ai quand même emmenée à l'école le jour de la rentrée, pour lui montrer les lieux, sa maîtresse, la préparer, quoi. Elle était donc en couches, ce qui est verboten dans toute école qui se respecte (exception faite des exceptions aha). Eh bien, mesdames et messieurs, ma poupette, alors que je lui avais dit que nous n'étions qu'en visite,  en voyant sa classe, m'a lâché la main, s'est installée toute seule à une table pour faire le puzzle qui y était posé, puis une fois qu'elle a terminé, s'est relevée, a remis sa chaise en place et s'est lancée dans une nouvelle activité, et ainsi de suite. J'ai donc parlé aux maîtresses, ATSEM, etc. et nous avons convenu qu'elle faisait sa rentrée comme tout le monde, qu'elle serait à mi-temps pour commencer, et qu'elle n'aurait pas de couches le lendemain.

Je l'avoue, il y a eu quelques accidents, mais globalement, elle s'en sort très bien. Pour la récompenser, je lui offre régulièrement des jolies colottes dont elle n'est pas peu fière. Notre petite écolière a l'air ravie, et demain, je la laisse à la cantine au lieu de la reprendre à 11h40.

Et pourquoi ça ? Mère indigne et fainéante !

Eheheh... Mais moi aussi j'ai repris mon cartable !

Et pas sans anicroche ! Il m'a fallu me rendre au Rectorat avec une tonne de documents et d'arrêtés pour justifier de ma situation et surtout du fait que je n'était pas présente le jour de la rentrée des professeurs. Pffffff... Dire que j'avais envoyé un courrier recommandé au lycée et au rectorat, et que j'avais téléphoné au moins deux fois au lycée pour les prévenir en août !!! Brèfle, j'ai été lavée de tout soupçon de désertion de poste, et on m'a trouvé une activité au lycée Claude-Nicolas Ledoux (si je n'ai pas de la chance : mon lycée de rattachement est à cinq minutes en voiture de l'isba !) : je donne trois heures de cours de français par semaine (ce n'est pas une blague, et que ceux qui ne rêveraient pas parfois d'une semaine de trois heures me jettent la pierre) en classe de seconde ; ça s'appelle de l'Accompagnement Personnalisé, et je leur apprends pour l'instant à lire correctement les questions ou les sujets pour ne plus faire de hors-sujet, et pour être de brillants lycéens (mufmufmuf).

Je suis sur une piste (vague et incertaine) de cours de grec en seconde, et j'attends sans impatience l'arrivée de mon premier ordre de mission de remplacement ici ou là...

 

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Le Lycée Claude-Nicolas Ledoux

Seul petit hic, mais on ne va pas se plaindre (ouhla non) : j'ai cours lundi, mardi et vendredi de midi à treize heure ! En d'autres termes, cela ne colle pas pile poil avec l'emploi du temps de Marcassine, et par ailleurs mes élèves pensent davantage au sandwich de leurs rêves qu'à décoder la syntaxe de questions alambiquées.

vendredi, 30 octobre 2009

La 100°

Je vous ai délaissés, un peu... Ne m'en veuillez pas...

 Et voilà la centième note qui arrive ! J'en profite pour faire un point récapitulatif, suivez bien et prenez des notes (le prof qui sommeille ne dort jamais complètement).

Nous partons donc, c'est sûr, mais j'ai du mal à m'y faire... Je commence à faire le tri, à promettre tel objet, à jeter tel autre... J'ai mis tous les pulls et autres effets chauds dans les valises. Presque tous les jours j'ai de la visite pour notre maison jaune, mais elle n'est pas encore vendue.  On commence les adieux sous toutes les formes : dîners, cadeaux, plages, visites.

Nous avons nos billets d'avion et arriverons à Saint-Exupéry le 26 novembre en fin d'après-midi. C'est plus que concret, et c'est presque demain.

Le Sanglier a les sandales dans les starting-blocks, plein d'enthousiasme et de nouveaux projets, comme toujours.

Il prendra ses nouvelles fonctions à Besançon le 1° décembre, logera dans un mini-meublé (pas encore trouvé) ; les enfants et moi nous demeurerons dans les premiers temps à Lyon chez Padou et Mamette et le week-end je rejoindrai le Patron pour visiter appartements et maisons afin de choisir notre nouvelle tanière de visu.

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Marcassin est tout heureux de partir à la neige dans le froid, mais je ne sais pas dans quelle mesure il comprend réellement notre proche départ. Il s'épanouit énormément à l'école Montessori, où il apprend des foules de choses, couper une pomme, verser de l'eau, tracer les lettres cursives, construire une voûte romane, repérer l'Amérique du sud sur un planisphère (oui, je suis fièèèèèèèère de lui !). A la maison, il se débrouille tout seul dans de nombreuses situations : s'occuper en silence le matin de 5h30 à 6h30 avant l'heure de réveil officiel, se faire son biberon (à part qu'il n'allume pas encore le brûelur de gaz), se choisir ses habits, calmer les pleurs de Marcassinette, etc.

 

09 10 040.jpgMarcassine marche depuis un mois, et ne s'en lasse pas. Nous sommes ravis et tremblons beaucoup, car elle n'est pas en manque d'imagination ou d'ambition...  Elle mange toute seule, époussette toute chose qui lui tombe entre les mains, se passionne pour les livres qu'elle tient le plus souvent à l'envers. Elle fait fondre son papa avec son sourire et sa bonne humeur (presque) permanents.

 

 

 

 

 

Marcassinette ne délaisse pas le lait maternel mais s'intéresse énormémént à ce qui se mange à la cuillère. Carottes et épinards, mais surtout pommes, poires et bananes pour l'instant. Elle rampe avec énergie, dit "ATA" avec conviction et fait la preuve chaque jour d'un caractère bien déterminé...09 10 038.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aventure ne fait que commencer !

dimanche, 04 octobre 2009

Arrivée et départ

Et le dimanche, en arrivant, nous avons retrouvé nos petits mouflets en bonne forme, surexcités à notre vue.

Ils revenaient de fort-de-France, où la Patrouille de France avait donné un spectacle aérien, pour la première fois en Martinique. la Marcassin en bégayait d'extase : On a vu des avions qui faisaient des gribouillages dans le ciel.

Deux heures en compagnie de frérot : le temps de déguster des brochettes au barbecue préparées par les bons amis Ducoin, de partager un gros cigare habanero et de s'embrasser. En un quart d'heure Hugo a vidé ses étagères dans son sac, a bien sauté dessus pour tasser et fermer, puis Adios hermano !

C'est normal que chacun reprenne son chemin, mais après neuf mois à partager le quotidien, c'est dur de se quitter...

Merci pour tout, et bon vent.