Reprise

 

Pardon, pardon, pardon !

Trois mois d'abandon de blog !!!

Pour m'expliquer un peu, il faut que je vous dise que nous n'avons pas eu d'ordinateur pendant plus de deux mois. En effet, fin juin, nous nous sommes fait voler un ordinateur dans la voiture, à Lyon (l'ordinateur professionnel du Sanglier), et quelques jours plus tard, la foudre tombant sur l'isba nous a descendu notre deuxième ordinateur, nommé "MON ordinateur", un peu abusivement, je l'avoue, mais c'est quand même surtout moi qui m'en sers.

Deux ordinateurs en cinq jours, qui dit mieux ?

Je ne suis pas tellement superstitieuse, mais par prudence, j'ai évité les équipements informatiques pendant les vacances.

Maintenant, et depuis peu, nous avons un petit bijou portable et vous devriez avoir de nos nouvelles plus fréquemment...

 

 

 

La 100°

Je vous ai délaissés, un peu... Ne m'en veuillez pas...

 Et voilà la centième note qui arrive ! J'en profite pour faire un point récapitulatif, suivez bien et prenez des notes (le prof qui sommeille ne dort jamais complètement).

Nous partons donc, c'est sûr, mais j'ai du mal à m'y faire... Je commence à faire le tri, à promettre tel objet, à jeter tel autre... J'ai mis tous les pulls et autres effets chauds dans les valises. Presque tous les jours j'ai de la visite pour notre maison jaune, mais elle n'est pas encore vendue.  On commence les adieux sous toutes les formes : dîners, cadeaux, plages, visites.

Nous avons nos billets d'avion et arriverons à Saint-Exupéry le 26 novembre en fin d'après-midi. C'est plus que concret, et c'est presque demain.

Le Sanglier a les sandales dans les starting-blocks, plein d'enthousiasme et de nouveaux projets, comme toujours.

Il prendra ses nouvelles fonctions à Besançon le 1° décembre, logera dans un mini-meublé (pas encore trouvé) ; les enfants et moi nous demeurerons dans les premiers temps à Lyon chez Padou et Mamette et le week-end je rejoindrai le Patron pour visiter appartements et maisons afin de choisir notre nouvelle tanière de visu.

Marcassin est tout heureux de partir à la neige dans le froid, mais je ne sais pas dans quelle mesure il comprend réellement notre proche départ. Il s'épanouit énormément à l'école Montessori, où il apprend des foules de choses, couper une pomme, verser de l'eau, tracer les lettres cursives, construire une voûte romane, repérer l'Amérique du sud sur un planisphère (oui, je suis fièèèèèèèère de lui !). A la maison, il se débrouille tout seul dans de nombreuses situations : s'occuper en silence le matin de 5h30 à 6h30 avant l'heure de réveil officiel, se faire son biberon (à part qu'il n'allume pas encore le brûelur de gaz), se choisir ses habits, calmer les pleurs de Marcassinette, etc.

 

Marcassine marche depuis un mois, et ne s'en lasse pas. Nous sommes ravis et tremblons beaucoup, car elle n'est pas en manque d'imagination ou d'ambition...  Elle mange toute seule, époussette toute chose qui lui tombe entre les mains, se passionne pour les livres qu'elle tient le plus souvent à l'envers. Elle fait fondre son papa avec son sourire et sa bonne humeur (presque) permanents.

 

 

 

 

 

Marcassinette ne délaisse pas le lait maternel mais s'intéresse énormémént à ce qui se mange à la cuillère. Carottes et épinards, mais surtout pommes, poires et bananes pour l'instant. Elle rampe avec énergie, dit "ATA" avec conviction et fait la preuve chaque jour d'un caractère bien déterminé...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aventure ne fait que commencer !

Le retour des marcassins

Ca y est, on fait sauter ce cadenas, la Laie reprend du service et se remet à écrire... Et il y en a à raconter !

Tellement, tellement, qu'on ne sait pas par où commencer...

Et je ne parle même pas des magnifiques vacances métropolitaines dont je mettrai un résumé en images dans les jours (semaines ?) qui viennent.

Nous sommes en ce moment huit à la maison : Sanglier est rentré d'orient depuis deux jours, les marcassins et leur Maman ont réintégré leurs pénates le 13 août, avec Mimi -filleule et cousine. Hugo n'avait pas quitté la maison. Et en plus on a une jeune fille au pair : ce n'était pas prévu, mais elle avait besoin d'une famille d'accueil de secours, et comme quand il y a de la place pour sept, il y en a pour huit aussi, nous l'avons recueillie, et nous en sommes très contents. Elle est pleine de vie, elle se balade avec Mimi, elle est de très bonne compagnie.

On a joué aux lits musicaux, mais à présent, Marcassin et Marcassine dorment dans la chambre d'enfants, Papa et Maman dans la chambre de parents, Hugo et Marcassinette dans le salon, et les grandes filles sur la terrasse sur des matelas à baldaquin (je veux dire tout bêtement sous moustiquaires, mais j'essaie de ne pas passer pour la vilaine qui maltraite ses hôtes). Tout le monde à l'air content, car des copains ont proposé à de nombreuses reprises des chambres, et personne n'a voulu quitter le chaudron ; l'accueil de Demoiselle-au-pair-surprise devait être de quelques jours, mais se prolonge jusqu'à la fin de son séjour, le 3 septembre.

En à peine quinze jours, nous avons :

- cuisiné de bons repas gastronomiques ;

- visité Saint-Pierre ;

- dératisé la maison ;

- joué au poker comme des fous toute une soirée chez des amis (on remet ça demain à la maison) ;

- passé une journée complète au paradis de l'Anse Trabaud ;

- fait une étude comparative des différents sables des plages de la Martinique (Nord, Sud, Caraïbe, Atlantique, plages sauvages, plages d'hôtel, plages payantes, plages touristiques, plages cachées...) ;

- attrapé des rhumes et des fièvres quand même (plus de 39 pour la Laie, hip hip hip hourrah !) ;

- fait la prérentrée de Benoît ;

- manqué nous faire voler la voiture verte (l'un d'entre nous - devinez qui ?- avait laissé les clés sur la voiture, des djeunes passaient par là , ont ouvert ladite automobile, l'ont poussée dans la rue et s'apprêtaient à la démarrer pour une nouvelle vie sans marcassins, quand notre voisin les a surpris, poursuivis, enguirlandés et nous a prévenus, elle était à trente mètres de la maison, on était tous sur la terrasse, mais on ne se rendait compte de rien ; on l'a récupérée en moins de deux, merci le voisin, et merci les anges gardiens !!! (Au fait, qu'offririez-vous à notre place  au voisin pour le remercier ? Il a notre âge, a une femme et une petite fille d'un an, nous le connaissons à peine, mais il a bien mérité un merci en nature, non ?)

- et j'en passe...